Nous sommes fin avril. Après plus d’un mois de printemps et de naissances ininterrompues, la ruche s’est vraiment bien développée. L’espace vital est passé de 6 barrettes cet hiver, pour héberger un essaim miniature, à 8, puis 9, 11, et 13 aujourd’hui! Cela signifie que les abeilles ont construit 7 rayons en l’espace de deux mois et demi. Je posterai prochainement ce que représente un rayon, en termes de volume. Le nombre de cellules à bâtir est assez impressionnant, mais multiplié par 7, ça l’est encore plus!
L’intérêt de l’auto-construction, par rapport aux rayons de cire préformés des ruches conventionnelles, semble être que le nombre de cellules mâles, décidé par la colonie, correspond à son besoin réel. Par ailleurs, j’ai lu que les cellules de cire préformée, n’étant pas à la mesure des abeilles qui les construisent, permettraient davantage le développement du varroa. Il suffira de mesurer le nombre de cellules, à surface équivalente, entre « mes » rayons et ceux préfabriqués pour avoir le cœur net sur cette différence de diamètre.
Voici 2 photos vues de la fenêtre (les reflets gênent un peu la compréhension). La première, prise le 13 avril, montre 3 rayons. Ce sont les 3 premiers bâtis ce printemps (en plus des 6 de l’hiver, cachés à gauche de la fenêtre). La cire est blanche, toute neuve.
Sur la deuxième photo, on dénombre 4 rayons supplémentaires. La photo a été prise hier, le 26 avril… Les traits verticaux jaune (marques de propolis sur la vitre) montrent les déplacements successifs du séparateur (la cloison mobile de la ruche).
Pour bien faire, il me faudrait une deuxième ruche, en cas d’essaimage. Pour l’instant, je continue à surveiller l’accroissement de l’essaim, et à veiller à ce que l’appartement soit toujours à la mesure de la famille, sans cesse plus nombreuse!